Masseurs-kinésithérapeutes :
comment s’installer en libéral ?
Vous êtes jeune masseur-kinésithérapeute et souhaitez vous installer en libéral ? Vous devez réaliser une étude de marché, choisir la structure juridique de l’installation, évaluer le coût de la patientèle ou des parts de société à acquérir, et bâtir un budget prévisionnel précis. Mode d’emploi.
S’installer, mais comment ?
Un masseur-kinésithérapeute récemment diplômé peut exercer en libéral de plusieurs façons : en cabinet individuel par la création ou la reprise du cabinet, ou comme associé d’un groupement de moyens ou d’une société d’exercice.
La création du cabinet est la solution la moins onéreuse, mais c’est également la plus risquée, puisqu’il faut créer la patientèle. La reprise du cabinet d’un confrère se révèle souvent une meilleure solution : dès le départ, vous bénéficiez d’un potentiel de clientèle et d’une infrastructure existante.
Avantages de l’exercice en groupe
Exercer en groupe présente aussi de nombreux avantages : une meilleure organisation de l’activité, la possibilité d’acquérir des équipements à moindre coût, une plus grande sécurité professionnelle. Attention néanmoins : dans les associations qui connaissent des échecs, un bon nombre sont dus à une mésentente entre les associés.
Pour exercer en groupe, vous pouvez simplement mettre des moyens en commun avec d’autres confrères : c’est l’objet, notamment, de la société civile de moyens (SCM). Pour exercer en groupe en partageant les honoraires, deux structures principales sont à envisager : la société civile professionnelle (SCP) et, dans une moindre mesure, la société d’exercice libéral (SEL). Leurs avantages sont de pouvoir exercer en début de carrière avec un investissement moins important et d’apporter de meilleurs services aux patients.
À lire aussi :
Le financement de l’installation
Aujourd’hui, la valeur de la patientèle d’un cabinet individuel de masseur-kinésithérapeute libéral varie dans une fourchette de 20 à 50 % du chiffre d’affaires moyen des trois dernières années, au maximum. La valeur des parts d’une SCM, quant à elle, correspond à la valeur vénale nette des biens mis en commun, et celle des parts d’une SCP à la quote-part de l’associé sur le droit de présentation à la clientèle de la société ainsi qu’aux droits patrimoniaux que cet associé détient dans la société (local, droit au bail…).
Quel montant prévoir ? Le budget moyen d’installation d’un masseur-kinésithérapeute libéral (patientèle ou parts de société, matériels et équipements compris) s’élève de 10 000 à 25 000 € en région parisienne. Ces chiffres sont un peu inférieurs en province.
Mais ce budget global d’installation peut être financé à 100%. Les matériels, les équipements et le véhicule professionnel acquis seuls ou séparément peuvent également être financés en crédit ou en crédit-bail. Et en cas de reprise du local professionnel, un crédit immobilier peut être souscrit.
À noter :
il est quasiment impossible, aujourd’hui, de s’installer dans une zone déjà « surdotée » en masseurs-kinésithérapeutes libéraux. En revanche, des aides de l’Assurance maladie sont prévues pour l’installation dans les zones déficitaires en praticiens. Renseignez-vous.
-
Kinésithérapeutes :pourquoi s’équipe en ondes de choc au cabinet ? En kinésithérapie, les appareils à ondes de choc sont utiles pour traiter un grand nombre de pathologies, notamment chez les (…) Voir l'article
-
Masseurs-kinésithérapeutes : les aides de l’Assurance Maladie pour s’installer La convention nationale des masseurs-kinésithérapeutes prévoit des aides financières pour les praticiens qui s’installent dans une zone déficitaire en offre de (…) Voir l'article
-
Masseurs kinésithérapeutes,la thérapie laser en cabinet Outil thérapeutique précieux dans de nombreuses situations et pour de multiples pathologies, le laser s’impose de plus en plus en kinésithérapie libérale. Il peut (…) Voir l'article