Cabinets d’ophtalmologie : quels équipements ?
Dans les cabinets d’ophtalmologie, on peut distinguer les matériels et équipements pour les consultations et les examens de base, et ceux qui sont utilisés pour des examens plus approfondis ou complémentaires. Les principaux sont les suivants.
Les matériels d’examen classiques
En général, les examens d’ophtalmologie débutent par la vérification de l’acuité visuelle du patient, puis, après identification du défaut concerné, par un essai de verres correcteurs. Une formule de réfraction est ainsi définie pour la délivrance de l’ordonnance.
L’examen se poursuit ensuite par l’analyse des milieux oculaires à l’aide d’une lampe à fente ou biomicroscope, puis par la mesure de la pression intraoculaire avec, le plus souvent, un tonomètre à air. Enfin, la consultation se finit généralement par l’examen du fonds d’œil avec un ophtalmoscope.
Ces examens nécessitent une station (ou unité) de consultation tournante, à rotation manuelle ou électrique, composée d’une table tournante avec éclairage et de trois à quatre matériels différents. Il faut y ajouter le fauteuil, électrique ou non. Le bras pour supporter le réfracteur automatique est une option.
Le prix d’une table tournante seule est de 6 000 à 7 000 € en moyenne. Il est possible d’acquérir une station de travail ophtalmique avec le fauteuil et les matériels inclus, ou de composer l’unité de travail avec une table tournante et différents matériels de consultation et d’examen. Ces matériels sont le plus souvent :
- la lampe à fente (ou biomicroscope) : elle permet la visualisation d’images en coupe optique pour la partie antérieure et postérieure de l’œil ;
- le réfractomètre automatique : il permet de diagnostiquer les troubles de la réfraction oculaire et d’obtenir la formule de la réfraction oculaire objective ;
- le tonomètre à air : le réfractomètre peut être couplé ou non à un tonomètre à air, qui permet, lui, la mesure de la pression intraoculaire.
Il existe des appareils multifonctions qui fonctionnent comme autoréfracteur et tonomètre sans contact (et également autokératomètre et pachymètre) ;
- le réfracteur à essai de verres : il sert à faire l’essai de verres individuels pendant l’examen.
À noter :
il faut ajouter à tout cela un bureau pour le praticien, le mobilier de rangement, un ordinateur, une imprimante, l’équipement de télétransmission…
Les matériels supplémentaires
Après quelques années d’installation, de nombreux médecins ophtalmologistes ajoutent aux matériels ci-dessus un OCT (Optical coherence tomography), qui fournit un examen très fin des différentes structures de l’œil, de la cornée à la rétine et au nerf optique. L’OCT est très utilisé pour le suivi des glaucomes et des maladies rétiniennes (rétinopathie diabétique ou DMLA notamment). Il est utilisé aussi en chirurgie réfractive, par exemple pour visualiser un traitement au laser sur la cornée.
Le prix d’un OCT de grande marque est élevé : 50 000 € environ.
Enfin, il est très utile de s’équiper également d’un appareil de champ visuel (périmètre ophtalmique) pour l’analyse du champ de vision central de la rétine (notamment pour la surveillance des glaucomes).
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