Vétérinaires :
les avantages et le financement d’un véhicule utilitaire
En raison d’une capacité de transport importante et d’une fiscalité très favorable, l’utilisation d’un véhicule professionnel utilitaire s’impose en médecine vétérinaire rurale. En outre, ce type de véhicule bénéficie des mêmes facilités de financement qu’une voiture de tourisme.
Pour effectuer leurs visites auprès des animaux, les praticiens vétérinaires ruraux doivent emmener du matériel de diagnostic (radiologique et échographique notamment), du matériel pour les interventions, une table d’opération ambulatoire pour les petits animaux, des consommables, une pharmacie pour les soins… En médecine vétérinaire pour bovins, ovins ou équidés, une voiture de tourisme même aménagée ne suffit pas et il faut investir dans un utilitaire dédié à cette utilisation.
Un choix qui s’impose d’autant plus que ce type de véhicule bénéficie d’avantages fiscaux très appréciables.
“VU” : une fiscalité très attractive
La fiscalité des véhicules utilitaires (sans sièges arrière et avec la mention “VU” sur la carte grise) est beaucoup plus avantageuse que celle des voitures de tourisme. Premièrement, la TVA sur le véhicule peut être récupérée, puisque les vétérinaires sont assujettis à cette taxe. Cette récupération de la TVA concerne la grande majorité des VU, y compris les pick-up simple cabine. En outre, la TVA sur le carburant est également récupérable, à 100%.
Ensuite, les VU ne sont pas concernés par la taxe sur les véhicules de société (TVS), seules les voitures de tourisme y étant soumises.
De même, les VU sont exonérés du malus écologique, contrairement aux voitures de tourisme et aux 4×4 de loisirs (les premiers véhicules concernés par le malus écologique sont ceux qui émettent en moyenne 128 grammes de CO2/km).
Enfin, alors que la déduction des amortissements et des loyers des voitures de tourisme est très strictement plafonnée (sauf pour les voitures électriques), elle est déplafonnée pour les véhicules utilitaires. C’est un avantage fiscal très important puisque la totalité du prix d’acquisition ou des loyers de la location du VU peut donc être déduite fiscalement des résultats du cabinet.
À noter :
lorsque le véhicule est en location, la récupération de la TVA s’effectue au fur et à mesure du paiement des loyers.
Un financement à la carte
Un véhicule utilitaire peut être financé avec un crédit classique, en crédit-bail ou en location de longue durée. Aujourd’hui, c’est le crédit-bail qui est le plus utilisé, en raison de sa grande souplesse.
Le vétérinaire peut en effet choisir un financement total ou avec un apport personnel (premier loyer majoré), racheter le véhicule au prix convenu sans pénalités, choisir à la mise en place du contrat le montant de la valeur de rachat en fin de contrat (dans une certaine limite), choisir entre des loyers linéaires ou dégressifs, le tout avec des formalités réduites. Ce type de financement peut donc s’adapter aux caractéristiques et aux possibilités financières de chaque type d’activité professionnelle. Par ailleurs, le véhicule n’étant pas inscrit à l’actif professionnel, le crédit-bail garde intacte la capacité d’emprunt du cabinet.
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À noter :
si des aménagements spécifiques à la médecine vétérinaire rurale sont réalisés lors du financement du véhicule utilitaire, ils peuvent être inclus dans ce financement. Lorsqu’ils sont réalisés ultérieurement, ils peuvent être financés par le vétérinaire à l’aide d’un crédit professionnel (crédit amortissable ou crédit-bail).
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